Déjà plus d’un mois que nous
sommes rentrés à Montréal et avant que mes souvenirs ne s’estompent je voulais
mettre par écrit quelques points forts qui m’ont marqués.
Après le Mexique en 2007, le
Vietnam en 2011 et l’Inde en 2013, l’Amérique Centrale est notre quatrième
voyage back-pack en famille.
J’ai définitivement préféré les 3
précédents voyages, plus dépaysants, même le Mexique avec tous ses vestiges Mayas qu’on ne trouve pas ni au Costa Rica ni au Panama.
Les grandes lignes d’abord : j’ai beaucoup aimé les îles et principalement l’archipel des San
Blas dans la mer des Caraïbes, un petit peu moins Boca del Drago à l’autre
extrémité de la côte nord, toujours au Panama. Et en règle générale j’ai préféré le Costa Rica
au Panama. Il est vrai aussi qu’au Panama on a voyagé en bus et en taxi alors
qu’au Costa Rica on avait loué un 4x4 ce qui laisse plus de liberté et permet
de mieux découvrir l’arrière pays et de se déplacer à sa guise sans ces
interminables attentes des transports en commun.
Je n’ai pas beaucoup ou même pas
du tout aimé ni Panama City ni San José les deux capitales, contrairement à
Hanoï, Saïgon ou même New Delhi et Bombay les mégapoles du Vietnam et d’inde qui
m’avaient beaucoup plus intéressées et surprises par leur différence avec nos
citées tant des villes européennes que nord américaines... moins de dépaysement
principalement.
Panama City par exemple à part le
vieux quartier en pleine restauration et qui vaut le détour, la ville moderne
n’a rien de typique, un alignement de gratte-ciel en bord de mer sans beaucoup
d’intérêt à part quelques tours avec une architecture vraiment originale. Même
le canal qui attire beaucoup de touristes n’était pas exceptionnel
comparativement à ceux du St-Laurent. Quand à San José, coté Costa Ricain, pas
mieux. Un centre ville avec 2 ou 3 bâtiments historiques, le reste n’est que
immeubles des années 70 en béton et le centre ville une suite ininterrompue de
fast-food et de magasins de vêtement de piètre qualité. Heureusement qu’un
marché regroupant la production artisanale a fini par attirer l’attention des filles
qui avaient des achats à faire avant le retour.
Les gens en règle
générale sont gentils et accueillants. Tant au Panama qu’au Costa Rica. Mais on
reste avant tout de riches touristes pour eux, même si on fréquente les
auberges de jeunesse et qu’on va sac à dos comme nous. Dans les transports en
commun que nous avons pris au Panama les locaux étaient souriants quoique
toujours distants même si nous nous débrouillons tous les quatre en espagnol.
Mais nos contacts avec les « autochtones » ont été assez réduits car
les auberges où nous avons dormi étaient assez souvent tenues et fréquentées par
des immigrés.
Sur les plages fréquentées par
les locaux on se serait dit à la plage d’Oka ici près de Montréal en été avec
les BBQ et les caisses de bière… Paysages superbes mais détritus présents
partout.
L’insécurité, surtout à
Panama City et à San José les capitales, m’a marqué. Non pas que je me suis
senti insécure moi même, mais l’abondance de protections mise en place par les
habitants des quartiers aisés laisse songeur. Pas une maison qui ne soit
entourée de barbelés ou de clôture électrique. Des grilles partout, même pour
sécuriser l’entrée des boutiques chics un peu excentrées. Même chose pour les
auberges ou nous avons dormi. Des grilles, des grilles …. Même pour séparer un
jardin de celui du voisin.
La faune : là on
peut dire qu’on a pas eu beaucoup de chance ! Moi qui rêvait de fixer sur
la pellicule de merveilleux Aras, des grenouilles de toutes les couleurs, des
singes et des paresseux, des Toucans et des crocodiles, des papillons géants …
rien, rien de rien. On a fait chou banc sur toute la ligne. Tant de jour que de
nuit nous sommes rentrés bredouilles ou presque de nos promenades en forêt
tropicale.
La végétation :
Luxuriante partout, mais surtout au Costa Rica ou dès le passage de la
frontière on a trouvé une différence significative. Ah ! La beauté de la forêt tropicale qui
plonge dans le Pacifique. Cela m’a rappelé la côte ouest et désertique de l’île
sud de la Nouvelle Zélande… il y a 40 ans déjà. Le parcours depuis Tambor vers
Nosara dans le Guanacaste en 4x4 par la plage à marée basse sur plusieurs kilomètres
et la traversée des rivières par les gués au milieu de cette végétation tantôt
tropicale tantôt aride sera un de mes meilleurs souvenirs de parcours.
Également à noter les merveilleux paysages de collines et vallons sur le chemin
de Monteverde.
Les volcans : comme pour
la faune je regrette de n’avoir pas pu voir de mes yeux les cônes volcaniques
si caractéristiques. On est passé tout près de 4 ou 5 de ces volcans et avec
les nuages couronnant à chaque fois les sommets n’en avons vu aucun.
Le budget : On avait
lu et on nous avait dit que le Panama n’était pas cher et que même au Costa
Rica les prix étaient intéressants … À mon avis ceux qui pensent ça ne sont
jamais allé en Asie ou en Inde. Coté logement le coût journalier pour notre
famille de 4 personnes et sur 21 jours aura été sensiblement le triple de nos
précédents voyages et la nourriture le double.
Mais bien sûr il ne faut pas
oublier que nous étions en pleine période de vacances scolaires (pour les
locaux) et de vacances de Noël … les prix à cette époque doublent allègrement.
Et ne manquez pas les deux
dernières vidéos à venir, Le Surf à Nosara et les Colibris à Monteverde. (Je ne peux pas en diffuser plus qu’une en
HD par semaine sur Vimeo)
Christian